Pourquoi Nastasya Samburskaya a-t-elle décidé de soulever sa robe ?
En 2023, les célébrités ont dévoilé plus de poitrines et de strings que jamais, dans des robes si transparentes qu’on osait parfois à peine les qualifier de vêtements. Tremble, pudeur, les stars veulent ta peau.
En outre, la transparence a fait les beaux jours des derniers mois. Si l’année dernière, elle se portait sur des sous-vêtements, cette année on ne s’embarrasse plus de ces bouts de dentelle.
Nastasya Samburskaya, en tant que célébrité, est influencée par la tendance actuelle où de nombreuses stars choisissent de porter des robes révélatrices. Cet engouement a conduit à des choix vestimentaires provocateurs. Dans le contexte des tapis rouges et d’événements comme le festival de Cannes, les robes peuvent devenir un moyen d’attirer l’attention et de se démarquer. Cela reflète un désir croissant chez certaines célébrités d’explorer des styles audacieux et de susciter des réactions.
Les réactions des fans face à l’incident de Samburskaya
Réactions des fans face à l’incident de Samburskaya
Une situation “terrifiante” a été décrite par un eur du Maccabi : “C’était vraiment comme si c’était la guerre. Nous avons é une excellente soirée au stade, malgré la défaite. Mais ce qui s’est é après, je ne peux même pas le décrire. Cela ressemblait vraiment à de la haine”.
Un de ses amis aurait été frappé avec son frère en descendant d’un métro. Toujours inquiet pour sa sécurité, il a demandé à un ami israélien de le déposer à l’aéroport. Il affirme “ne plus faire confiance” aux transports publics ni aux taxis.
De son côté, la police néerlandaise a expliqué avoir constaté des “violences” dès mercredi soir entre eurs “des deux côtés”, notamment la destruction d’un taxi par des partisans du Maccabi et l’incendie d’un drapeau palestinien.
Les heurts qui ont éclaté à Amsterdam en marge d’un match de football entre l’Ajax d’Amsterdam et le club israélien du Maccabi Tel-Aviv ont suscité des réactions d’indignation dans le monde. Ainsi, selon Haaretz, environ 3000 citoyens israéliens avaient fait le voyage dans la capitale des Pays-Bas pour assister à la rencontre. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent ce qui semble être des dizaines de fans du Maccabi chantant en hébreu des slogans controversés, tels que « Finir les Arabes ! On va gagner ! » ou encore « Laissons Tsahal gagner pour finir les Arabes ». La maire d’Amsterdam, Femke Halsema, a qualifié ces violences d’« explosion d’antisémitisme » qui « n’avait pas été vue depuis longtemps ».
Malgré cela, la nuit qui a suivi le match a été très mouvementée avec de violents incidents ayant particulièrement visé les ers du Maccabi dans plusieurs endroits de la ville. La police a fait état de cinq personnes brièvement hospitalisées et de 62 arrestations après les heurts de la nuit. Par ailleurs, le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, devait se rendre d’urgence à Amsterdam. Interrogé sur le match de football -Israël, prévu au Stade de , le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré qu’il n’accepterait pas sa délocalisation.
Enfin, les violences survenues contre les ers israéliens du Maccabi Tel-Aviv ont suscité un vif émoi et des condamnations unanimes à l’international. Durant cette soirée, de nombreux ers ont agressé les 3.000 fans israéliens. Une dizaine d’entre eux ont été blessés, incluant cinq personnes touchées lors de l’affrontement qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi.
Implications de la notoriété et des actes provocateurs dans le monde de la télévision
Le 11 mars 1984, Serge Gainsbourg crée un scandale sans précédent en brûlant un billet de 500 francs en direct sur le plateau de l’émission « 7 sur 7 ». Cet acte, bien plus qu’un simple coup d’éclat, est une déclaration incendiaire contre une fiscalité qu’il jugeait écrasante.
Brûler un billet de banque est un acte interdit en . En détruisant de l’argent, on détruit une propriété publique, un symbole de la valeur économique du pays. Serge Gainsbourg le savait. Dès la fin de l’émission, il s’est empressé d’appeler son avocat pour s’assurer qu’il n’encourait pas de sanctions légales. Cependant, au-delà de l’illégalité, son geste était profondément symbolique. Il incarnait la révolte d’un artiste contre un système qu’il jugeait oppressant.
Cette nouvelle forme de consommation des images engendrerait un véritable culte des vedettes (étymologiquement, ceux qui sont en vue), qui serait au principe de rien moins qu’une nouvelle élite. Cette élite n’est plus fondée sur le mérite, comme c’est le cas dans un régime démocratique, mais se comprend sur le mode de la grâce. Cela génère en retour des pratiques, voire des communautés d’iration que Nathalie Heinich n’hésite pas à qualifier de « véritable » religion.
Par ailleurs, cette « extraordinaire assomption de la valeur de célébrité […] modifie en profondeur la vie sociale dans ses dimensions tant hiérarchiques que professionnelles, économiques, juridiques, psychologiques, politiques ou morales ». Nathalie Heinich identifie du reste quatre critères qui définiraient la « visibilité » telle qu’elle l’entend :
- la « reproductibilité technique à grande échelle des images » ;
- une « dissymétrie » entre les célébrités et les célébrants produisant un écart significatif dans l’inégale distribution du « capital de visibilité », assurant ainsi des bénéfices et des privilèges aux nantis médiatiques ;
- une « aristocratie des personnes en vue » constituée en une « catégorie sociale spécifique » ;
- une liturgie médiatique faisant office de nouvelle religion dont les idoles constituent une nouvelle élite, bouleversant la hiérarchie sociale des valeurs affectées à la représentation publique.
On peut se demander si la « visibilité » est bien le concept adéquat pour rendre compte de ce culte de la célébrité, dès lors qu’il excède largement l’aspect trivial et réducteur du « vu à la télé ». Le choix de ce terme semble certes justifié dans la mesure où celui de « célébrité », qui revient presque à égalité dans l’ouvrage, ne recouvre pas la dimension proprement visuelle de la notoriété : être reconnu par (et pour) son image diffusée de manière répétitive dans les médias de masse, bref, le phénomène des vedettes.
En outre, la lutte est sanglante à la télévision, avec des chaînes comme C8 ou CNews enregistrant une faible audience. Ainsi, tous les moyens sont bons pour faire parler de soi, conquérir téléspectateurs et notoriété.
Enfin, en dénonçant la censure, P. Bourdieu évoque la télévision comme un « instrument de maintien de l’ordre symbolique ». Il fait bien sûr allusion ici à la « violence symbolique » que cela implique.